Médecine intégrative : quelle complémentaire inclut-elle ?

La médecine intégrative est la combinaison de la médecine traditionnelle et de la médecine complémentaire. C’est donc une méthode qui allie la meilleure partie des deux médecines. Cette pratique, de plus en plus en vogue, part du principe que le patient a besoin des deux méthodes pour être mieux soigné.

La médecine intégrative : qu’est-ce que c’est ?

Mais alors la médecine intégrative qu’est-ce que c’est concrètement ?

C’est le terme utilisé pour parler de l’alliance de la médecine conventionnelle et des médecines complémentaires. C’est identifier et soigner une pathologie du patient en utilisant les traitements traditionnels que l’on connaît de la médecine et les techniques des médecines douces reconnues comme médecine alternative/naturelle.

Voici quelques exemples des médecines alternatives :

• L’hypnose
• La réflexologie
• L’acupuncture
• Le reiki
• La médecine ayurvédique
• L’ostéopathie
• La naturopathie
• La phytothérapie
• La physiothérapie
• etc.

Elle permet d’offrir au patient une approche thérapeutique globale.

Déjà très présente aux Etats-Unis et au Canada depuis le début des années 2000, elle commence depuis une dizaine d’années à se démocratiser en Europe. En effet, une enquête suisse sur la santé réalisée en 2017 a démontré que 38% de la population de 15 ans et + (en suisse romande) ont recours au moins 1 fois dans l’année à un traitement de médecine complémentaire.

Une enquête réalisée en 2016 au CHU Vaudois a montré que 15 médecines complémentaires sont proposées aux patients dans 51 unités différentes comme l’hypnose, la réflexologie, du tai-chi ou l’acupuncture, etc… Mais ces soins sont souvent effectués au patient sans mention dans son dossier médical, ce qui fausse bien entendu les chiffres. Cela doit être également le cas dans d’autres hôpitaux suisse.

Medintegra est la plus ancienne fondation de la médecine intégrative en Suisse. Créée en 2015, elle permet de développer la médecine intégrative dans le pays afin de proposer aux patients des soins de qualité et forme également les étudiants en médecine dans ce domaine.

Pour conclure, la médecine conventionnelle ne peut pas toujours soigner le patient comme il le voudrait (dans le cas de certaines pathologies chroniques comme le mal de dos, les maladies intestinales, le cancer). La médecine traditionnelle a ses limites que le corps médical commence enfin à reconnaître. C’est pourquoi le monde médical prête de plus en plus attention à ces médecines dites douces pour aider le patient à guérir.

Un patient qui consulte pour une douleur chronique n’arrive souvent pas à se défaire de ses symptômes avec les traitements purement traditionnels. Les thérapies douces comme l’acupuncture, l’ostéopathie ou encore le reiki peuvent apporter un traitement supplémentaire efficace pour soigner la douleur.

La médecine intégrative c’est prendre conscience que l’on ne peut guérir une personne qu’avec l’utilisation de toutes les techniques de médecine. Elle est donc idéale pour répondre au mieux au souhait du patient : se faire soigner avec le moins d’effets secondaires possible.

Cette médecine trouve sa place à notre époque car nous devons faire face de plus en plus à des pathologies complexes qui mêlent les douleurs physiques et morales. 

Exemple :
Un homme d’une quarantaine d’années est atteint de diabète et est en situation de burn-out. S’ajoute à cela l’arrivée d’une hernie discale. Pour se guérir, il a essayé l’hypnose (pour soigner son burn-out) et la naturopathie (pour améliorer son équilibre alimentaire et donc assainir son corps) qui a eu un impact positif sur le traitement de son diabète sans utiliser de traitement conventionnel.

Un autre bon exemple de l’utilité de la médecine intégrative : apaiser les douleurs d’une personne atteinte de cancer. En effet, en plus de la médecine traditionnelle qui va traiter le patient avec un traitement plus lourd (chimiothérapie, etc…) l’intervention ici des médecines complémentaires peut soulager les douleurs souvent provoquées par les rayons X ou la chimio. Le reiki, la médecine ayurvéda par exemple sont recommandées dans ces cas précis.

Mais alors comment est prise en charge cette médecine intégrative ?

Le plus des médecines complémentaires

Comme décrit précédemment, la médecine intégrative est l’alliance des soins de la médecine traditionnelle aux soins de la médecine alternative. 

Comme vous le savez, l’assurance maladie de base, la LAMal, qui est obligatoire en Suisse, prend en charge une partie des frais médicaux pour soigner un patient. Suivant votre âge, votre quote-part, votre franchise et le soin qui vous est prodigué, vous pouvez être amené à payer une différence à votre caisse-maladie.  

En ce qui concerne les médecines alternatives seules 4 sont prises en charge par la LAMal :

• La médecine traditionnelle chinoise (dont l’acupuncture)
• L’homéopathie 
• La phytothérapie
• La médecine anthroposophique

Elles sont prises en charge par la LAMal uniquement si elles sont effectuées par des médecins diplômés et en nombre limité. Si vous consultez un thérapeute non-médecin pour l’une de ces 4 médecines douces, il faudra donc dans tous les cas avoir souscrit à une assurance complémentaire “Médecines Alternatives” pour être remboursé.

En savoir plus sur le remboursement des médecines naturelles par l’assurance de base.

Que comprend la complémentaire “Médecines Alternatives” ?

L’assurance complémentaire “Médecines Alternatives” comprend toutes les thérapies douces pratiquées en suisse romande. Suivant la compagnie d’assurance les packs proposés diffèrent et le montant de la prime également. On peut souscrire à une assurance complémentaire uniquement centré sur les médecines naturelles ou alors retrouver ce type de prestations dans l’assurance complémentaire ambulatoire des soins. C’est pourquoi il est important de comparer les offres pour trouver la prime la moins chère. Renseignez-vous auprès d’un spécialiste en assurance maladie. Il s’aura vous indiquer les assurances correspondant à vos besoins et au meilleur prix.

D’autres assurances complémentaires comme la complémentaire “Hospitalisation privée et demie-privée » peuvent être très intéressantes pour faire des économies en cas de séjour prolongé à l’hôpital suite à une opération.

Lire aussi : 3 raisons de souscrire à une complémentaire “Hospitalisation”.