Vous constatez que vous avez plus de difficultés à voir de loin, notamment les panneaux lorsque vous conduisez ? Les touches de votre clavier téléphonique vous paraissent de plus en plus illisibles ? Vous êtes obligé d’agrandir le texte sur votre ordinateur ? Vous souffrez peut-être de myopie ou de presbytie ou ces troubles se sont peut-être aggravés. Il est peut-être temps de consulter un ophtalmologiste qui vous examinera et vous dira si vous avez besoin ou non d’une correction visuelle.
Qu’est-ce qu’un ophtalmologiste ?
Un ophtalmologiste (ou ophtalmologue, terme synonyme) est un médecin spécialiste des troubles de la vision et des pathologies oculaires. Il mesure votre acuité visuelle et vous prescrit des lunettes ou des lentilles de contact. Il soigne également les maladies de l’œil telles que les glaucomes ou les cataractes.
A quelle fréquence faut-il consulter un ophtalmologiste ?
Les gens ne font pas forcément attention aux différents troubles de la vision ou problèmes associés et ils se font souvent diagnostiquer trop tard. Pourtant il est conseillé de contrôler sa vision régulièrement et cela dès le plus jeune âge.
Il est recommandé de surveiller la vision des enfants avant l’âge de 4 ans. Particulièrement en cas d’antécédents familiaux, afin de détecter le plus tôt possible certains troubles de la vision tels que la myopie, l’hypermétropie, la presbytie, etc… Au-delà, la fréquence de consultation dépendra du trouble ressenti par les patients.
Étant de plus en plus devant des écrans, les enfants et les adultes ont de plus en plus tendance à avoir des problèmes oculaires ou en tout cas des gènes (tels que la fatigue oculaire, les maux de tête, la sécheresse oculaire, les dommages rétiniens ou encore des troubles du sommeil). Les enfants étant exposés de plus en plus tôt, il ne faut pas hésiter à consulter un spécialiste.
En savoir plus sur comment sont pris en charge les frais ophtalmologiques chez les enfants.
Si vous n’avez pas de problème de vue particulier et que vous avez moins de 50 ans, vous pouvez parfaitement consulter un ophtalmologue uniquement tous les deux ou trois ans. Si vous portez des lunettes, celui-ci vous conseillera sans doute de revenir le voir tous les ans, voire deux fois par an si vous portez des lentilles de contact.
Au-delà de 50 ans, il est recommandé d’augmenter la fréquence de vos visites chez l’ophtalmologue. A 60 ans, il faudra le consulter une fois par an et ce même si vous ne ressentez pas de trouble particulier. En effet, certaines pathologies peuvent se développer silencieusement telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge qui, si elles ne sont pas prises en charge suffisamment tôt, peuvent conduire à la cécité. Avec l’âge, vous avez également plus de chances de souffrir de la cataracte ou d’un glaucome (destruction du nerf optique).
Dois-je consulter mon médecin de famille avant de consulter un ophtalmologiste ?
Non, vous pouvez tout à fait consulter votre ophtalmologiste sans avoir consulté au préalable votre médecin de famille. Dans la plupart des cas, cette visite sera couverte par l’assurance obligatoire des soins. Les frais de traitement ne sont quant à eux pas forcément pris en charge par l’assurance de base. Cela va dépendre s’ils résultent d’un problème de santé grave ou non. Le mieux est de s’informer auprès de votre ophtalmologiste.
Mon traitement ophtalmologique sera-t-il couvert par mon assurance-maladie ?
La visite chez l’ophtalmologiste ainsi que le traitement des maladies de l’œil sont couverts par l’assurance obligatoire des soins. Il faudra bien entendu assumer la quote-part, qui comme pour toutes autres consultations, reste à votre charge. Les tarifs d’une consultation chez l’ophtalmologiste peuvent varier en fonction du professionnel de santé. La plupart des spécialistes appliquent les tarifs conventionnels du système Tarmed.
Si l’achat de lunettes est couvert à hauteur de CHF 180.-/an chez l’enfant jusqu’à sa majorité, cela n’est pas le cas chez l’adulte qui doit assumer l’acquisition de ses lunettes ou lentilles de contact, le port de lunettes n’étant pas considéré comme un traitement contre une maladie.
En ce qui concerne les chirurgies, elles ne sont pas toutes remboursées de la même façon. Tout va dépendre si elle va être réalisée dans le cadre d’un traitement d’une affection médicale spécifique ou non (cataracte, glaucome, rétinopathie diabétique, etc…). Les chirurgies réfractives pour corriger la vision sans nécessité médicale urgente ne sont quant à elles pas remboursées par la LAMal.
Pour que les frais d’achat de lunettes ou lentilles de contact soient couverts, ainsi que pour réaliser une opération des yeux non urgente, il est indispensable de souscrire une assurance complémentaire.
Pensez à vous renseigner si votre assurance complémentaire obligatoire des soins inclut ce type de couverture et si ce n’est pas le cas de comparer les offres des différents assureurs afin de trouver la meilleure option et au meilleur prix pour vous et votre famille.
Le saviez-vous ? Avec une assurance complémentaire lunettes et lentilles de contact, vous n’avez pas besoin d’obtenir une prescription de l’ophtalmologue pour acheter vos lunettes : il vous suffit d’effectuer une visite de contrôle chez l’opticien.
