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Jeudi 17 janvier 2019, la gauche, les syndicats et plusieurs associations ont manifesté pour permettre aux personnes ayant de faibles revenus d’obtenir des remboursements de soins dentaires.

La cause principale de cette initiative est principalement l’incapacité de se faire soigner en raison de coûts trop importants, ce qui engendre le ‘’tourisme dentaire’’ (se faire soigner à l’étranger pour dépenser moins).

Retour sur la votation d’une assurance dentaire solidaire.

Le dimanche 10 février 2019, le canton de Genève a voté pour ou contre une assurance dentaire solidaire.

Effectivement, les soins dentaires ne sont pas remboursés par l’assurance base LAMal. Celle-ci rembourse les traitements dentaires uniquement en cas de maladie grave ou d’accident. Ils peuvent être couvert avec une assurance complémentaire soins dentaires.

Cette initiative soutenue par la gauche et les syndicats a divisé les suisses et les genevois.

La santé et la bonne hygiène bucco-dentaire est essentielle au bon fonctionnement du corps humain. Que ça soit pour un enfant en bas âge ou une femme enceinte, ne pas se brosser les dents régulièrement peut mener à des problèmes plus ou moins importants : caries, couronnes, bridges, etc.

Cependant, les soins dentaires restent plus onéreux en Suisse que dans d’autres pays européens. En 2016, les coût des soins dentaires en Suisse se sont élevés à 4,1 milliards de francs.

Les détracteurs de cette initiative avancent un argument important : les Suisses étant les champions du monde du brossage de dents, cette assurance solidaire inviterait les helvètes à être plus négligeant sur le long terme face à la santé bucco-dentaire.

Qu’en disent les genevois ?

Dimanche 10 février, les genevois ont voté à 54,76% contre l’assurance dentaire solidaire.

Cette initiative visait à mettre en place une assurance obligatoire et un dispositif de prévention en matière de santé bucco-dentaire. Elle prévoyait un financement par un prélèvement sur les salaires à parts égales entre employés et employeurs d’environ 1%. Pour les non-actifs, l’Etat aurait pris en charge la contribution.

La droite soulignait que cette charge financière assumée par l’Etat à hauteur de 78 à 135 millions, pouvait menacer l’équilibre budgétaire du canton.

Effectivement, une bonne partie de la Suisse renonce aux soins dentaires pour des raisons financières. En mars dernier une initiative similaire avait également été rejetée par le canton de Vaud à 57,57%.

L’association des médecins-dentistes de Genève (AMDG SSo-GE) appelle quand même les autorités à ‘’développer des aides ciblées pour ceux qui en ont besoin et qui ne peuvent pas actuellement bénéficier des aides sociales’’.

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