Nous ne pouvions pas passer cette Journée Internationale de sommeil sans un article spécial sur ce sujet. Les Suisses ont de plus en plus de difficultés à trouver le sommeil ou à avoir un sommeil de qualité. Selon une étude de marché réalisée par l’institut LINK, commandée par BICO,  une personne sur 5, en Suisse a des difficultés à s’endormir. La prise de somnifères ou de compléments alimentaires promettant de retrouver le sommeil ne cesse d’augmenter. Quels sont les principaux troubles du sommeil? Quels impacts les nuits courtes ont sur notre santé? Et surtout comment les assurances complémentaires peuvent nous aider dans nos différents traitements?

 

Qu’est-ce qui perturbe votre sommeil?

 

jeune homme brun qui n'arrive pas à dormir et regarde le plafondLes Suisses dorment en moyenne 7 heures par nuit, mais 52% d’entre eux estiment que leur sommeil n’est pas de qualité. Entre difficultés à s’endormir et nuit agitée, il devient difficile d’avoir le repos nécessaire pour retrouver toute son énergie.  Plusieurs facteurs peuvent provoquer des perturbations sur votre sommeil.

Pour les Suisses, les tensions physiques sont l’un des principaux perturbateurs de sommeil, suivi du stress avec 31% de la population. Le niveau de stress ayant augmenté avec la pandémie, de plus en plus de personnes ressentent ses effets le long de la journée (maux de tête, tensions physiques et mentales, nervosité) qui eux vont se répercuter sur la qualité de votre sommeil.

Les autres facteurs tels que la transpiration, le mal de dos, les perturbations psychologiques, le ronflement, les maux de tête, la nervosité, l’hypertension artérielle et la sensation de froid sont également vus comme les grands responsables de nos mauvaises nuits.

Mais d’autres manifestations plus graves peuvent nuire à votre sommeil.

Il y en a 3 grandes sortes de troubles du sommeil:

  • l’insomnie (insuffisance de sommeil): les malades sont fatigués au réveil et on l’impression de mal dormir. On peut distinguer l’insomnie transitoire qui dure de quelques jours à quelques semaines, et l’insomnie chronique. La première est généralement liée à des événements extérieurs précis qui sont souvent la cause de stress, de tensions émotionnelles, de soucis ou de douleurs. La deuxième quant à elle concentre différents troubles allant de la difficulté d’endormissement au réveil nocturnes. Ils sont souvent liés à une anxiété, à une dépression ou à des maladies psychiatriques.
  • l’hypersomnie (excès de sommeil): Elle se caractérise par de la somnolence, mais également dans des cas plus rares par des épisodes de narcolepsie. Le patient est alors pris d’endormissements incontrôlables durant la journée combiné à des chutes brutales du tonus musculaire. Ce trouble du sommeil peut être d’origine psychologique (anxiété, dépression), mais également dû à la prise d’anxiolytiques, à une maladie neurologique, à un traumatisme crânien, à une intoxication ou à une infection. 
  • La parasomnie se traduit par des comportements anormaux pendant le sommeil. Il en existe différents types classifiées selon la phase de sommeil durant laquelle elles surviennent. Les plus connues sont les terreurs nocturnes et le somnambulisme qui surviennent le plus souvent chez l’enfant (17% de la population). Mais peuvent toucher 4% de la population adulte. Le stress, les perturbations psychologiques, la privation de sommeil, le décalage horaire, certains médicaments ou encore les drogues et l’alcool peuvent en être les facteurs.

 

On distingue également d’autres troubles du sommeil tels que l’apnée du sommeil, les troubles de l’horloge interne ou encore le syndrome des jambes sans repos.

Si vous avez des caractéristiques de l’un de ces différents troubles, il est important de consulter votre médecin afin qu’il vous indique les traitements les plus appropriés à chaque situation. Certains examens peuvent nécessiter des soins ambulatoires qui pour certains peuvent ne pas être pris en charge dans leur totalité par votre assurance de base. Dans certains cantons, il devient même difficile de réaliser des diagnostics rapidement. Certaines consultations peuvent avoir un délai d’attente de plus de 6 mois. Pensez donc à faire le point sur la nécessité d’une assurance complémentaire ambulatoire des soins. Pour mieux vous orienter, vous pouvez faire appel à un spécialiste en assurance complémentaire. Celui-ci pourra analyser vos besoins et vous indiquer les solutions les plus pertinentes et les plus économiques. Prenez rendez-vous avec l’un de nos conseillers gratuitement.

Quelles en sont les conséquences?

 

Vous avez certainement déjà fait l’expérience d’une nuit blanche ou d’un sommeil agité et avez pu ressentir comme tout le monde la fatigue. C’est la première chose que l’on ressent, cela parce que notre corps et notre cerveau n’ont pas pu se régénérer correctement. Certaines personnes peuvent alors être plus sensibles au stress et plus irritables. Il peut devenir difficile de se concentrer au travail, notre corps demandant le repos.

Une étude américaine a démontré que sur le long terme, dormir moins de 5h par nuit  augmenterait le risque de démence chez les personnes âgées. D’où l’importance de préserver son sommeil dès le plus jeune âge.

Avec le temps, le manque de sommeil provoque une baisse des défenses immunitaires. Les cellules immunitaires fonctionnant selon le rythme circadien jour/nuit sont perturbées et votre organisme n’est plus autant protégé des infections et des virus. Certaines personnes ressentent un véritable manque d’énergie, même dans les tâches du quotidien et tombent malade plusieurs fois par an. 

Le manque de sommeil chronique a des effets négatifs sur nos hormones. Cela peut engendrer une augmentation du poids, mais également des risques de maladies cardiovasculaires. La tension artérielle et le mauvais cholestérol (LDL) sont généralement accrus par ce manque de repos. Dans certains cas, cela peut même amener à du diabète de type 2.

Le manque de repos peut également altérer les fonctions psychologiques en ayant un effet négatif sur les hormones du bien être (sérotonine et endorphine) et du stress (adrénaline et cortisol). Certaines personnes peuvent donc ressentir plus d’émotions négatives, être plus stressées, anxieuses, voire devenir dépressives.

Le manque de sommeil peut affecter l’activité musculaire. Les fibres musculaires qui se relaxent et régénèrent leurs tissus lorsque l’on dort ne peuvent se renouveler normalement et cela peut causer des problèmes musculaires.

 

 

Comment retrouver son sommeil?

 

Pour retrouver son sommeil il n’y a pas de solution miracle qui fonctionne pour tout le monde. Tout va dépendre de la vie et des soucis de chacun. Certains gestes simples peuvent néanmoins aider à s’endormir plus rapidement. Le but est alors de retrouver un sommeil constant en allant au lit à des heures régulières et d’éviter de vous stimuler avant de vous coucher. Il faudra alors éviter la présence de lumière car celle-ci peut dérégler votre horloge biologique. La mélatonine (hormone du sommeil), n’aime pas non plus la lumière. Favorisez sa production en diminuant l’utilisation des écrans 1 heure avant de vous coucher.

Redisposez les éléments de votre chambre. Évitez de mettre votre lit contre le même mur où se trouve l’électroménager de votre cuisine. Il est prouvé que même si ce n’est pas dans la même pièce, les vibrations du moteur de votre réfrigérateur ou d’un autre élément peuvent perturber le sommeil. Votre chambre doit être à bonne température (19º maximum) et bien ventilée. Certaines couleurs sont également connues pour apaiser et aider à mieux dormir. Préférez donc les teintes bleues, vertes ou violettes plutôt que les oranges ou rouges qui sont plus excitantes.

Évitez de boire des boissons excitantes (café, thé, boissons énergétiques, boissons gazeuses) au moins 5h avant le coucher. Il en est de même avec les boissons alcoolisées et les drogues. Bien qu’elles aident à s’endormir, ces substances diminuent fortement la qualité du sommeil.

Les repas trop lourds ou à l’inverse trop légers le soir sont également à proscrire. Le premier va activer la digestion et donc augmenter le temps d’endormissement et avec le deuxième risque de vous donner une sensation de faim et donc d’activer une hormone stimulante qui empêche de s’endormir. Tout est donc une question d’habitudes alimentaires saines.

Mais le point le plus important à l’heure actuelle est de réduire son stress. Sport, yoga, etc… Plusieurs méthodes peuvent vous aider à réduire votre stress. À vous de trouver la meilleure activité. Sachez que certaines assurances complémentaires peuvent prendre en charge votre abonnement fitness ou d’autres pratiques sportives. Renseignez-vous auprès de votre assureur afin de connaître les modalités de prise en charge.

En savoir plus sur l’assurance complémentaire fitness.

Certaines médecines alternatives permettent également de réduire son stress ou son anxiété. L’acupuncture et la réflexologie aident à l’endormissement grâce à certains points d’acupression. La naturopathie pourra vous aider également dans ce domaine grâce à l’utilisation de certaines plantes ou de compléments alimentaires naturels.

En savoir plus sur les médecines douces qui peuvent vous aider à retrouver le sommeil.

L’assurance complémentaire médecine alternative peut prendre en charge ces spécialités.

Renseignez-vous sur cette complémentaire santé qui mise sur le bien-être et le naturel.

Essayez nos conseils pour vous endormir plus rapidement, si malgré tout vous continuez à avoir des difficultés à vous endormir et que vous faites partie des personnes ayant des troubles du sommeil, prenez rendez-vous avec un médecin qui vous dirigera vers le spécialiste le plus proche.

Faites un pas vers la guérison et retrouvez un sommeil de qualité avec les assurances complémentaires.